Point sur la ZAC PAJOL à La Chapelle suite à la réunion du 6 octobre 2010

Publié le par Hervé

Le 6 octobre 2010, la SEMAEST a organisé une réunion sur l'avancement des travaux de la halle Pajol et de la ZAC.

C'est Baptiste Lebrun qui a présenté rapidement l’état d’avancement de la ZAC.

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dscn1185.jpgVoici ce compte rendu :

 

Présentation de l’esquisse de l’IUT par Vincent Brossy

Aux questions posées par Olivier Ansart, Baptiste Le Brun répond qu’il n’est pas prévu de panneaux photovoltaïques pour le moment en toiture, mais que la SEMAEST a identifié un potentiel de 450 m2 et s’est rapprochée de la Région Ile-de-France pour voir si une possibilité de financement existe. Vincent Brossy précise quant à lui les différents départements de l’IUT : Mesures physiques, Génie de Télécommunications et Réseaux, Informatique et Ingénierie. Enfin, la Direction de l’Urbanisme travaille actuellement sur la réinstallation des Restos du Cœur et du Théâtre du Grand Parquet (sur une emprise SNCF rue Cugnot pour le théâtre).

Siska Pierard demande si le jardin devant l’IUT sera bien public. Il lui est répondu que oui.

Dominique Lamy souhaiterait connaître les jours et les plages horaires de fonctionnement de l’IUT.

Il est également précisé qu’il n’y aura pas de restaurant dans l’IUT et qu’un partenariat pourrait se nouer avec la FUAJ par exemple pour la restauration des étudiants. A noter toutefois qu’il n’existera pas de liaison directe entre l’IUT et la halle côté voies ferrées.

A noter également que l’IUT ne pourra pas s’ouvrir au public extérieur à l’établissement pour des raisons de sécurité.

Baptiste Bertrand souhaite savoir si les amphithéâtres seront aussi éclairés par la verrière en toiture. Vincent Brossy répond que ce point est à l’étude. Le rez-de-chaussée du bâtiment sera lui entièrement vitré.

Aménagement de la rue Pajol

Jérôme Albouy présente les 3 hypothèses d’aménagement suite au COSUI du 15 juin.

·       Hypothèse 1: mise en sens unique de la rue Pajol dans le sens Département/Riquet, piste cyclable à double sens côté opposé à la ZAC et séparateur.

üLa largeur nécessaire pour créer cette piste cyclable étant de 2,10 m (1,60 m de large + 0,50 m pour le séparateur), cette hypothèse implique la suppression de la totalité des places de stationnement si l’on veut pouvoir élargir le trottoir côté ZAC d’1,80 m. Il s’agit de surcroît de l’hypothèse la plus coûteuse. 

·       Hypothèse 2 : mise en sens unique de la rue Pajol dans le sens Département/Riquet, bande cyclable sur les trottoirs élargis de 1,80 m côté ZAC.

üIl s’agit du même principe que boulevard Barbès. Dominique Lamy indique que la mairie ne souhaite pas reproduire ce type d’aménagement source de conflits entre piétons et cyclistes.

·       Hypothèse 3 : mise en sens unique de la rue Pajol dans le sens Département/Riquet, contresens cyclable côté opposé à la ZAC matérialisé sur la chaussée et élargissement des trottoirs côté ZAC de 1,80 m.

üCette hypothèse a l’avantage de ne pas supprimer les places de stationnement existantes, de permettre l’élargissement du trottoir côté ZAC et la circulation des cyclistes dans les deux sens.

L’ensemble des participants se prononce en faveur de cette troisième hypothèse. Marie-Paule Parcheminer précise d’ailleurs que la rue Pajol est un axe piéton Nord-Sud très fréquenté par les habitants du quartier : il permet entre autres de relier la piscine Hébert aux écoles situées dans le sud du quartier.

La plupart des participants indiquent également que la piste cyclable rue Riquet, sens unique avec séparateur, ne fonctionne pas correctement. Elle est très souvent empruntée en double sens.

Jérôme Lazerges pose la question de savoir si l’élargissement du trottoir d’1,80 m côté ZAC est nécessaire et demande s’il est possible de la réduire. Dominique Lamy répond que le raisonnement ne se fait pas de cette façon. L’objectif est ici de cumuler la largeur nécessaire au passage de la piste cyclable et des véhicules sur la chaussée, puis ensuite d’en déduire la largeur du trottoir, en l’occurrence 1,80 m.

Sylvie Fouillet est tout à fait d’accord avec le fait de réduire la largeur de la voie circulée : cette réduction se traduira vraisemblablement par une baisse de la vitesse des voitures. Elle demande néanmoins que des ralentisseurs soient installés.

Dominique Lamy indique qu’un rehaussement de la chaussée à chaque extrémité de la rue Pajol est envisageable. Il est également possible de prévoir un plateau rehaussé au niveau du débouché de la rue Neuve avec la rue Pajol.

Sylvie Fouillet en profite pour rappeler que les flux de piétons générés par les équipements de la halle seront très importants et qu’ils auront un impact sur les stations de métro, et notamment celle de la Chapelle. Il est selon elle urgent de réfléchir à un réaménagement des abords de cette station pour favoriser les cheminements piétons.

Esplanade

Baptiste Le Brun indique que le projet d’esplanade n’a pas évolué. Daniel Vaillant a adressé un courrier à Annick Lepetit à propos de l’installation des bornes rétractables, mais celle-ci n’a pas encore répondu.

Boris Mansion indique que la DVD maintient sa position défavorable par rapport aux bornes. Il préconise de reporter les livraisons le long de la rue Pajol. Outre que l’entretien de ces bornes est coûteux et qu’elles sont relativement fragiles à l’emploi, il doute que l’on puisse éviter, si l’esplanade est accessible, son envahissement par les véhicules.

Il précise que le catalogue auquel se réfère la DVD contient 3 types de bornes : entièrement manuelles, semi-automatiques, ou à détection automatique. Se pose dès lors la question de la gestion de leur ouverture et de leur fermeture, en dehors du créneau 8 h 00 – 10 h 00 envisagé où celles-ci seraient en position basse.

Philippe Vuillaume pense qu’une gestion mutualisée FUAJ/DAC est possible. FUAJ et DAC sont les deux demandeurs pour l’installation de ces bornes.

Olivier Ansart estime qu’il conviendrait de connaître les flux de livraisons quotidiens. Philippe Vuillaume indique que pour l’auberge, ce seront entre 3 et 5 camions par jour. Selon lui, la pente de l’esplanade, ainsi que les ressauts sont une véritable contrainte pour ceux qui auront à charger et décharger les camions si on imagine des livraisons depuis la rue Pajol.

Janine Galiano précise toutefois que cette pente a été considérablement diminuée par rapport au projet initial et que l’esplanade, d’une vingtaine de mètres de large, est aujourd’hui quasiment plate. Elle indique qu’il est tout à fait envisageable de positionner les passages à plat et sans ressauts, actuellement présents dans le projet pour les personnes à mobilité réduite, au plus près de l’entrée de service de la FUAJ et de celle de la DAC, de sorte que les livraisons depuis la rue se fassent plus facilement.

Publié dans A LA UNE DU BLOG

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